De la parole à l’action…

Parmis mes plus grands challenges ces dernières années, je compte la capacité à prendre l’initiative de passer à l’action pour l’implémentation de mes idées, projets et rêves. Entre les multiples idées de projet qui me viennent à l’esprit au quotidien d’une part, et d’autre part les multiples contraintes qui m’empêchaient de les réaliser, le résultat était là : ma banque d’idée ne cessait de croître pendant que mes réalisations faisaient du surplace.

La procrastination (Tendance pathologique à différer, à remettre l’action au lendemain) est probablement un fidel allié des personnes qui se reconnaissent dans le texte ci-dessus. Elle vous accompagne au quotidien et prend toutes les dispositions pour que le lendemain soit le meilleur jour pour tout ce que vous avez à faire. Je réaliserai ce projet quand j’aurai suffisamment d’argent, je partirai en vacance quand j’aurai assez d’argent dans mon compte bancaire, je consacrerai du temps à ma famille une fois qu’on aura changé de niveau de vie… la liste est non exhaustive.

Il me faudrait plus d’un post pour décliner le processus par lequel je suis passé de l’inaction à l’action. C’est pourquoi dans ce post je voudrai juste me limiter à la résultante, partager avec vous, la leçon que j’ai pu tirer.

Identifiez le problème

Avant de vous mettre en condition pour passer à l’action, il est important que vous puissiez reconnaître votre problème. Il me semble évident que, si vous essayez de traitez un paludisme avec des médicaments pour rhumatisme le résultat est connu d’avance.

Mon challenge le plus récent est le suivant : Je voudrai être capable de partager mes connaissances et mes expériences à travers des posts sur mon blog. Pendant des mois je me suis trouvé toutes les raisons possibles pour remettre l’action à demain jusqu’à ce que je me décide à m’asseoir “en face de moi même” et me pose la question suivante : Qu’est ce qui m’empêche réellement de passer à l’action ?

Je n’ai pas une bonne main d’écriture, les trois langues que je pratique au quotidien (français, anglais et néerlandais) rendent mon expression inattendue, je ne suis pas sûr que les gens vont aimer ou que mes contenus pourront effectivement aider des personnes dans le besoin, ai-je suffisamment de connaissance pour vouloir partager avec les autres ? , bref j’ai fini la journée avec une liste écrite de près de 30 raisons. Après analyse de celles ci j’ai compris que ces “raisons” n’étaient rien d’autre que des symptômes d’un mal principal : J’avais ce manque de confiance en moi même pour ce qui est de rédiger des textes pour le public.

Recherchez les solutions à votre problème

Une fois le problème objectivement identifié, l’étape suivante consiste à trouver des solutions adaptées à vous même. Nul ne vous connaissant mieux que vous même, c’est le moment de rechercher au fond de vous, vos forces et vos faiblesses, pour identifier les approches de solution qui vous conviennent le mieux. Mon approche a consisté à cogiter honnêtement et objectivement sur chacune des raisons que j’avais précédemment notées. Cette séance a ressemblé à ceci :

Je n’ai pas une bonne main d’écriture : Il y aura toujours des gens qui écrirons mieux que moi et d’autres moins que moi donc pourquoi en faire un problème ? en plus on peut prendre des cours pour s’améliorer, ou même s’améliorer en le faisant.

Les trois langues que je pratique au quotidien (français, anglais et néerlandais) rendent mon expression inattendue : C’est quand mon fils de deux ans m’a dit une fois “Papa, my Camion is Kapot” que j’ai compris à quel point il était urgent que la famille mette des couloirs parallèles pour les langues qu’on pratique. Mais au fond, parler trois langue est tout sauf un handicap, tout au contraire c’est un atout.

Je ne suis pas sûr que les gens vont aimer ou que mes contenus pourront effectivement aider des personnes dans le besoin : Question : Est ce que je me souviens d’une seule personne venue vers moi pour me poser le problème dont je veux parler ? Reponse : oui. Conclusion : même si c’est pour cette seule personne que j’écris le post, ma satisfaction est totale. En plus si je fais un article sur un sujet ou une expérience, je pourrais gagner du temps à l’avenir en renvoyants toutes les autres personnes posant le même problème vers l’article.

Ai-je suffisamment de connaissance pour vouloir partager avec les autres ? : non je ne suis expert sur aucun des thèmes sur lesquels je voudrai écrire, mais j’ai eu une expérience positive ou négative sur chacun d’eux et je pense que partager cette expérience pourrait aider d’autre personnes.

Vous aurez compris que l’essentiel du problème et de sa solution se trouvait en moi même. Aujourd’hui je peux dire qu’en fait j’étais très déterminé à trouver des raisons pour justifier mon inertie. Cela dit, en plus de ces éclaircissements, pour ne pas faire souffrir mes lecteurs en leur servant une main d’écriture de “computer geek”, j’ai pris la peine de lire trois fois le livre Everybody writes de Ann Handley afin de découvrir de nouvelles techniques d’écriture adaptées au blog.

Jetez vous à l’eau

L’étape suivante logique une fois que vous avez identifié votre problème et identifier les possibles solutions, est de passer à l’acte. Plus facile à dire qu’à faire, je vous le concède. N’étant pas expert en la matière, je ne peux évidemment que vous parler de mon expérience.

Mon approche a consisté en deux décisions :

Trouver deux personnes qui pourront me guider dans mon processus d’apprentissage (De préférence des personnes qui font ce que je souhaite faire, et le font bien).
Choisir un canal de publication et me fixer un objectif de fréquence de publication des articles.

Après avoir trouvé mes deux guides, pour pimenter l’expérience j’ai décidé de choisir comme canal mon réseau professionnel LinkedIn 🙂 : Oui vous êtes entrain de lire mon premier article depuis ma décision de reprendre le blogging.

Comme le dit mon cher ami Remy K., “We are only human” pourquoi avoir peur de faire des erreurs, car tout le monde en fait. C’est possible que cet article ne soit pas lu dutout, c’est possible que je n’arrive pas à respecter la fréquence de publication que je me suis fixé comme objectif, c’est évident qu’il n’est pas parfait comme article (D’ailleur merci de me donner vos feedback en commentaire), mais une chose certaine, ma satisfaction est totale à ce moment ou je rédige les dernières lignes : Comment satisfaire le monde si vous n’êtes pas vous même satisfait ?

Même si certains proches estiment que j’ai assez de réalisations à mon actif, du moins pour mon âge, il reste pour moi constant que mon combat contre la procrastination ne fait que commencer. J’ai 95% de mes projets encore dans mes tiroirs. Si comme moi vous avez des “raisons” qui vous empêchent depuis de passer à l’action, bah c’est peut être le moment de passer à l’action. Partagez votre challenge avec vos proches ou vos contacts, apprenez des expériences des autres. Eventuellement laissez moi un message, si je peux aider je n’hesiterais pas.

Bon courage à vous et au prochain post 😉 .